L’art contemporain favorise la cohabitation des expressions divergentes !
Les postulats de la nouvelle figuration des années 80 n’ont rien de commun avec l’abstraction analytique. A peine s’est-on familiarisé avec l’art conceptuel ou le minimalisme que la trans-avant garde et la figuration libre viennent brouiller les cartes relayées à leur tour aujourd’hui par de multiples tendances.
Sans doute ce que propose l’artiste ne correspond que trop rarement à l’attente du public, mais c’est précisément parce que l’oeuvre véritablement nouvelle doit aussi inventer ses amateurs.
L’art contemporain appelle donc un regard et une pensée libérée, capable d’écoute et de remise en question. Pour l’appréhender il faut accepter de se méfier de ses certitudes pour découvrir d’autres sensations, d’autres perceptions, poser d’autres regards et faire d’autres rencontres.
Pour ce troisième rendez-vous à l’espace domfront, Thibault de Reimpré a eu carte blanche pour composer cette exposition. Il a su réunir une palette de talents aux parcours riches, constants et aux engagements singuliers.
La mise en scène propose un subtil jeu d’échos entre l’espace et les oeuvres qui en révèlent toute la force et le sens.
Je remercie Pierre Célice, Jean-Pierre Schneider, Patrick Lainville et Thibault de Reimpré pour avoir accepté notre invitation.
Je leur souhaite la bienvenue sur les cimaises de l’espace Domfront ainsi qu’aux visiteurs qui sauront les découvrir.
Patrice Guyomard